Ce partenariat soutenu par Lorraine Université d'Excellence (LUE, UL) entre l'Université de Lorraine et l'Université de Namur étudie les effets de la domestication et de la polyculture sur le bien-être et la reproduction des poissons en aquaculture. Son but est de comprendre l'évolution des poissons lors de la domestication et les conséquences de la combinaison d'espèces de poissons en polyculture pour faciliter la diversification de l'aquaculture. Ce partenariat rassemble les compétences et les ressources complémentaires de l'USC L2A (Université de Lorraine), de l'URBE (Université de Namur), de l'UMR IAM (Université de Lorraine) et de la Bangladesh Agricultural University).
Plus d'infosLa crevette d’eau douce Macrobrachium rosenbergii constitue une opportunité de diversification prometteuse pour la filière piscicole d’étang durement impactée par les effets du changement climatique. Pouvant être élevée en conditions semi-extensives avec peu d’intrants, M. rosenbergii répond à une demande croissante des consommateurs en offrant une alternative aux crevettes importées, en étant locale, qualitative et éco-responsable. L’objectif général du projet OPTICED est d’accompagner la transition/diversification de la filière piscicole d’étang par des actions de recherche visant à optimiser les rendements et à maîtriser les potentiels risques zoosanitaires et environnementaux de cet élevage. En participant au déploiement d’un mode d’élevage durable et adapté au changement climatique, le projet OPTICED s’inscrit dans les orientations du Plan Aquaculture d’Avenir 2021-2027 et dans les 5 axes de l’AAP « Promouvoir les activités aquacoles durables ». Ce projet est financé par le FEAMPA.
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Le projet Polyras porte sur l'optimisation de la production aquacole en RAS (système d'aquaculture recirculé) et la diminution de son empreinte écologique par la polyculture dans la Grande Région. Ce projet regroupe, outre des partenaires économiques et méthodologiques, 4 partenaires scientifiques : l'Université de Liège qui coordonne le projet, le CERER pisciculture, l'Université Technique de Kaiserslautern et l'Université de Lorraine. Notre unité sera en charge du WP1 qui porte sur la détermination de la combinaison d'espèces favorables pour les élevages aquacoles en circuit fermé (RAS et Aquaponie).
Plus d'infosUn projet financé par le FWF (Forderung der Wissenchaftlichen Forschung, l’équivalent de l’ANR en Autriche) a été obtenu en partenariat avec l’équipe de Mark Wossidlo de l’Université de Médecine de Vienne.
Ce projet a pour but de comparer l’état de méthylation de l’ADN et le transcriptome dans des ovocytes isolés chez la perche. Cette comparaison permettra d’étudier l’hétérogénéité des ovocytes au sein de l’ovaire ainsi que la variation du degré de méthylation et de l’état transcriptionnel des ovocytes au cours de l’ovogenèse et sous l’effet de la température (l’un des facteurs régulateurs de l’ovogenèse).
Plus d'infosLe projet européen H2020 "Aquaexcel 3.0" démarre en 2021, durera 5 ans, et rassemble 13 pays Européens et 22 partenaires. Le projet vise à promouvoir le développement de l’aquaculture européenne par le renforcement des collaborations de recherche entre les pays et le transfert de technologie vers les entreprises aquacoles. Dans la continuité du projet Aquaexcel2020, l’équipe DAC accueillera donc des chercheurs étrangers pour réaliser des expériences à la PEA (Plateforme Expérimentale en Aquaculture). L’équipe participera aussi à des recherches collaboratives sur le bien-être du poisson (Sylvain Milla) et le développement d’un laboratoire virtuel par mutualisation de données comportementales (Marielle Thomas et Alain Pasquet).
Plus d'infosAquaserv est un projet européen fédérant 34 partenaires de 6 infrastructures de recherche européennes avec un budegt total de 14,15 millons d'euros et une coordinnation par le Centro de Ciencas do Mar do Algarve (CCMAR). Au niveau du L2A, l'objectif est de mutualiser les infrastructures aquacoles européennes et multiplier les interactions entre chercheurs et techniciens du secteur de la recherche en aquaculture.
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Depuis 2018, TOFF (i.e. Traits OF Fish) est une base de données axée sur les informations relatives aux traits fonctionnels des poissons. Elle vise à rassembler les traits comportementaux, morphologiques, phénologiques et physiologiques associés au contexte des mesures environnementales dans un référentiel unique et en libre accès. TOFF héberge des données provenant d'études expérimentales et de terrain déjà publiées. Elle veut fournir la plus large source d'information possible pour faciliter les avancées dans la recherche sur les poissons. Voir le site web à l'adresse suivante : http://toff-project.univ-lorraine.fr
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Evaluation de scenarii pour la mise en place d’une filière bovine « ZERO CHLORDECONE » dans les zones contaminées par la CLD en Guadeloupe et Martinique.
Les risques de transfert de la chlordécone (CLD) du sol vers les végétaux ou les animaux, remettent en cause la sureté de la chaîne alimentaire et menacent la santé des consommateurs dans les zones contaminées. Ce projet, réalisé dans une démarche multi-acteurs, valorise les résultats scientifiques récents et évalue des innovations biotechniques et organisationnelles pour la mise en place d’une filière bovine « ZERO CHLORDECONE ».
Plus d'infosCHABOTÉ est un projet de recherches de l’équipe MRCA mené en collaboration avec l’OFB (Office Français de la Biodiversité) et l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail).
Ce projet s’attachera à étudier dans diverses régions (Grand Est et Nouvelle-Aquitaine) l’évolution de la biodisponibilité dans le temps et dans l’espace de C. botulinum dans les compartiments biotiques et abiotiques auxquels est exposé la faune.
Les variations hydro-morphologiques de l’étang et les flux entre les différents compartiments ainsi que les conditions environnementales seront associés aux variations de bactéries, spores et toxines recherchées.
Ce projet, coordonné par Damien Banas (L2A) et Ariane Payne (ANSES), se positionne au cœur du thème de recherche transversal « eau-contaminant » du laboratoire.
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CABARETox est un projet de recherches de l’équipe MRCA mené en collaboration avec l’OFB (Office Français de la Biodiversité) et l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail).
Ce projet fait suite au projet CABARET qui a mis en évidence la présence de nombreux produits de transformation (PT) de Produits PhytoPharmaceutique (PPP) dans les écosystèmes aquatiques de tête de bassin à des concentrations souvent supérieures à celles de leurs molécules mères. Parmi ces écosystèmes exposés aux PPP et PT, les étangs abritent une large biodiversité (avifaune, ichtyofaune, batraciens, etc.) susceptible d’être exposée à ces contaminants.
CABARETox s’attachera à renseigner la toxicité des PT majoritairement rencontrés et à apprécier l’état sanitaire d’organismes aquatiques au sein d’étangs localisés sur des bassin versants sélectionnés sur la base d’un gradient d’exposition aux PPP
Ce projet, sous la coordination scientifique de Damien Banas, se positionne au cœur de l’action transversale « eau-contaminant » de l’URAFPA.
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Les gens passent près de 90% de leur temps à l'intérieur où ils sont exposés à de nombreux polluants, les composés perturbateurs endocriniens (CPE) sont particulièrement préoccupants car ils peuvent agir à faibles doses et avoir des effets sur des fonctions essentielles de l'organisme, telles que les fonctions reproductives, thyroïdiennes ou neurologiques. Dans les environnements intérieurs, l'exposition humaine aux CPE se fait par inhalation, ingestion et contact cutané. La contribution relative de chaque voie d'exposition diffère selon les caractéristiques physico-chimiques des composés, telles que leur volatilité. Pour les composés les moins volatils, l'ingestion de poussière est la principale voie d'exposition.
En vue d'estimer la fraction biodisponible, qui atteint la circulation systémique après l'exposition, et est capable d'atteindre l'organe cible pour exercer sa toxicité, l'EHESP a mis au point une méthode simplifiée innovante qui a donné des résultats prometteurs. Les méthodes de bioaccessibilité ont l'avantage d'être respectueuses de l'éthique, car elles nécessitent des expériences in vitro plutôt qu'in vivo tout en fournissant une approximation de la biodisponibilité. Mais à ce jour, aucune méthode n'a été validée par des essais in vivo et il n'existe pas non plus de modèles prédictifs pour évaluer la bioaccessibilité des CPE.
L'objectif principal du projet BIOACID est d'améliorer l'évaluation de l'exposition humaine dans l'environnement intérieur :
1/ en générant des données sur la biodisponibilité de plusieurs CPE contenus dans les poussières intérieures ;
2/ en utilisant ces données pour optimiser et valider une méthode simplifiée de bioaccessibilité in vitro ;
3/ en déterminant l'incertitude liée à l’introduction de la bioaccessibilité dans les études d'évaluation des risques pour la santé.
Les objectifs secondaires sont de :
1/ générer des données de bioaccessibilité orale in vitro pour des échantillons de poussières sédimentées collectées dans des habitations et des écoles ;
2/ caractériser les propriétés de ces échantillons de poussière ;
3/ utiliser ces données pour établir et valider un modèle de prédiction de la bioaccessibilité orale basé sur les caractéristiques des poussières et des contaminants.
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